Afin de renouveler l’expérience de Workaway, je suis partie trois semaines dans le Sud-Ouest de l’Espagne, non loin du petit village La Cordosera, à la frontière avec le Portugal . J’ai donc pu explorer un petit bout de Portugal, mais aussi la région d’Extremadura. Extremadura qui signifie « extra dur », , en raison de son relief montagneux, son climat rude et aride avec des températures pouvant atteindre 40°, et restant très hautes durant une longue période de l’année (hiver court). La région est de fait très peu peuplée.
L’économie repose principalement sur la production d’huile d’olive, de liège et de papier, grâce aux oliviers, chênes verts et eucalyptus. Pendant longtemps, les hommes de ces terres ont déforesté ce milieu pour y planter des eucalyptus, afin de les revendre à bas prix. Cependant cet arbre détruit les sols du fait de son grand besoin en eau, et ralentit donc le développement d’un véritable écosystème. De plus, son écorce s’enflamme si facilement qu’il représente un grand risque de feu de forêt, notamment en cas de grande chaleur. Le liège des chênes verts est utilisé pour l’embouteillage des bouteilles.
Au dessus de ce relief montagneux dont les sommets sont parfois fait de roche spectaculaire, on peut apercevoir des vautours tournoyer grâce aux courants du vents (par ascendances thermiques). Leur rôle est très important pour notre santé et celles de la faune locale car ils empêchent la dispersion de maladies en dévorant les carcasses. Mais on peut également observer, très facilement, des cigognes nichées sur les églises ou sur les hautes ruines de châteaux. Elles sont plutôt opportunistes pour la recherche de nourriture en se postant près des habitations, et elles peuvent garder le même nid une année sur l’autre pour une longue période.
Les anciens peuples d’Extremadura font partie de ceux qui ont colonisé le nouveau monde pour le détruire et voler ses richesses. D’autre part on retrouve encore des traces des Maures : des ruines de châteaux anciennement musulmanes, lors des conquêtes et de l’Espagne musulmane.
J’ai donc été volontaire dans une ferme biologique Huertas del Abrilongo, pour y proposer mes compétences artistiques. Mon « travail » a donc été de dessiner et de développer une galerie d’art directement intégrée dans le jardin : la Huerta
Huertas del Abrilongo :
Mon espace :
Mes peintures :
Les vans :
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Los perros :
El fuego :
The end ; final